Détection de ruthénium en partie est et sud-est de l’Europe



Du ruthénium 106  [1] a été détecté par plusieurs réseaux européens de surveillance de la contamination radioactive atmosphérique, à des niveaux de l’ordre de quelques milliBecquerels par mètre cube d'air.

Aussi, l’IRSN a engagé depuis le 3 octobre des investigations visant, d’une part à faire un bilan approfondi des mesures des niveaux de ruthénium sur le territoire, d’autre part à identifier les origines possibles de la situation rencontrée.
 
En France, l’IRSN a mobilisé l’ensemble de ses moyens de mesure de surveillance de l’atmosphère et a entrepris l’analyse des filtres de ses stations de surveillance [2]. A ce stade, seuls ceux des stations de la Seyne-sur-Mer et de Nice montrent la présence de ruthénium 106 à l’état de traces (respectivement 7,4 et 6,8 micro-Bq/m3). Les résultats de mesure des filtres des autres stations de l’IRSN ne mettent pas en évidence la présence de ce radionucléide. L’ensemble des résultats de mesure sont présentés...

Lien vers l'article complet (site IRSN)

1- Le ruthénium 106 est un radionucléide d’origine artificielle. Il s’agit d’un produit de fission issu de l’industrie nucléaire. Ce radionucléide est par ailleurs utilisé dans le domaine médical pour des traitements par curiethérapie.
2- En France, l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) a la mission de surveillance de l’atmosphère à l’échelle du territoire et dispose pour cela d’un réseau (OPERA-Air) de stations de collecte d’aérosols par filtration d’air à très grand débit (jusqu’à 700 m3 d’air par heure) et de moyens de mesures pouvant déceler des traces.